Le coureur

Dans ces allées d’arbres et bosquets clairsemées,
Seuls rayons à travers les nuages semés,
Branches et feuilles mortes, plus droit de cité !
De si verts bourgeons percent cette opacité,

Au milieu, serpente un secret sentier
Qu’un homme, seul, parcourt, vite, en son entier.
De lui, voyez donc l’ombre au loin projetée,
Survolant les copeaux à ses pieds jetés,

Par un vent si taquin qui se joue des coureurs
Et sème pour eux mille pièges et embûches.
Le plus valeureux sait les déjouer pour l’heure.

Marie-Amélie Rigal

Une réflexion sur « Le coureur »

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