CHEMINS DE TERRE

Sur ce long chemin descendant à travers bois
Au cours sinuant entre des talus pareils
Aux flancs de loups géants au pelage vermeil
Couchés ça-et-là, je descends au fond de moi.

Le silence m’entoure et mes pas me précèdent
Tout alentour en ces bois se fait éternel
Nulle trace de vie que cet homme cruel
Détruisant ses envies, réfutant ses penchants.

Le chemin se rallonge et devenant plus claire
La route devient songe et le but secondaire
De cette descente oblongue au fond du calvaire
J’en tirerai leçons qui changeront la Terre.

Marcel_FREEDOM