J.C. Fonti

Des pieds
qui s’étalent
se cabrent
maquillés
que je suis 

 
Jean-Charles FONTI

Addict
à tout
à Louise
et son empreinte
son ombre

 

 

 
Jean-Charles FONTI

Je fais tout
pour rester jeune
j’y mets toute
ma volonté

 

 

 
Jean-Charles FONTI

Ho lignes familières
dans un dédale de plaques et de lumières 

 

 
Jean-Charles FONTI

Némésis pardonne enfin et
de toutes ses forces
ose un appel 

 
Jean-Charles FONTI

Vénus pour y croire
s’enlace d’amour dans le bus

 
Jean-Charles FONTI

À bicyclette
c’est bien
aussi
mais le vent se lève 


Jean-Charles FONTI

Une ombre
en appelle d’autres
près d’un abat-jour 

   


Jean-Charles FONTI

Sous le pont des skates
claquent le bitume
comme une tôle 

   


Jean-Charles FONTI

N’écoutant que son cœur
Hector se détourne
du combat   


Jean-Charles FONTI

Midas prudent
s’isole
vit sa malédiction
d’un regard sur l’écran 

  


Jean-Charles FONTI

mon état civil
me rend débile
des ailes
c’est pas de bol

  


Jean-Charles FONTI

Je suis minuscule
une étincelle
dans la nuit

  


Jean-Charles FONTI

Hercules

Hercule
put enfin dire
On empêche pas les problèmes

  


Jean-Charles FONTI

Neptune
parle d’amour
et traîne
dans ses yeux
l’océan

  


Jean-Charles FONTI

Comme le funambule
jusqu’à
chez soi
entre
nous

  


Jean-Charles FONTI

Elio
faut être drôle
pour voire
des boules dans le ciel

  


Jean-Charles FONTI

l’harmonica dans le caniveau
pour pas le salir
dans sa quête 

  


Jean-Charles FONTI

L’alchimie dans ma tête
donne des envies
de sucettes

  


Jean-Charles FONTI

Les yeux, les mains
dans les poches
au bout d’une cigarette

  


Jean-Charles FONTI

Tissés
comme la soie
serrés
jusqu’à devenir
familiers

  


Jean-Charles FONTI

Elle m’a fait peur
avec ses secondes et
le présent  


Jean-Charles FONTI

Plein de choses à voir
à dire pour rire
de ce qu’on a vu
Verra


Jean-Charles FONTI

Chanter « Aline »
à tue-tête
dans la rue
non mais tu t’es vu 


Jean-Charles FONTI

C’est dur des fois ces marches qui montent
Qui montent
Qui n’en finissent pas


Jean-Charles FONTI

J’ai compris
J’ai rien compris
J’ai …
´boire un verre


Jean-Charles FONTI

Comme ça
sur un fil
tu tiens
toute la place


Jean-Charles FONTI

Je cherche encore ses yeux 
son regard partout sur
la tôle


Jean-Charles FONTI

Sans avoir peur d’être une femme

j’ai enfin pu
Devenir un homme
Ou c’est le contraire


Jean-Charles FONTI

L’effet se tasse
s’écrase
dans le ventre
et sur la rétine  


Jean-Charles FONTI

Un jour
je les suivrai
sur les bords de la nuit et du jour
le soleil dans la gueule
sans me tordre le cou


Jean-Charles FONTI

Avec des mots doux
On peut tout
Tout bon diou
Et casser des cailloux 


Jean-Charles FONTI

J’ai rêvé
D’un feu d’artifices
Sur des mots croisés


Jean-Charles FONTI

Avec ou sans
Mes dix doigts
La musique reste
À tue-tête


Jean-Charles FONTI

L’été colle
glue
Cid mange une pastèque
L’été colle
Blue


Jean-Charles FONTI

On faisait des caisses
de verre
qui que qu’on
cassait
irrémédiablement

 


Jean-Charles FONTI

On est tous con
Alors
Autant protéger les autres
De ce qu’on pense

 


Jean-Charles FONTI

L’élan jours
et nuits
l’envie
le désir
d’une étincelle
artificielle 


Jean-Charles FONTI

Éclaté par le Soleil assoiffé je cherche L’ombre
Douce


Jean-Charles FONTI

D’l’amour
en boule
des étoiles
et l’ennui
entre amis
un parcours


Jean-Charles FONTI

Il fait chaud
Les cloches se perdent dans le bruit
de l’autoroute
Je les entends toujours


Jean-Charles FONTI

L’enfance tout est
sans proportion
ensuite il y a les limites

 
Jean-Charles FONTI

Dans le fond
l’ennui c’est bien
mieux quand tu
marches sur les graviers

 
Jean-Charles FONTI

Tout autour l’univers
La terre et nous
Sur ce coussin

 
Jean-Charles FONTI

C’est là
que le vent
soulève fait
frissonner
plie
emporte
Chi

 
Jean-Charles FONTI

Lui marche devant
Il fend l’air avec sa joie
son nez ses dents
son cul sous les yeux

 
Jean-Charles FONTI

une charlotte aux fraises
sans déguisement
pour aller se baigner

 
Jean-Charles FONTI

Y avait l’odeur
j’ai pas de regrets
deux trois remords
les mains dans la soupe 

 
Jean-Charles FONTI

Elle se posait
en douceur
au bout de la route
lumineuse

 
Jean-Charles FONTI

sur ma pâte sablée
comme une mouche
jetée dans le vide

 
Jean-Charles FONTI

L’ombre gagne
toujours
des fois plus longue
d’autres plus juste

 
Jean-Charles FONTI

T’entends plus
la pendule
Les autres
mouches, bourdons
Et tu sursautes

 

Jean-Charles FONTI

Hikari ni michita sōzō o zessuru ro no naka de no kyōki no shizukesa 

 

Jean-Charles FONTI

Y’en avait de partout
pour tous
de lumière et du vent
doucement 

 

Jean-Charles FONTI

L’âme et l’oignon dans le
Pot-au-feu
je me baigne en y croyant 

Jean-Charles FONTI

Un chat fume sa clope près de la fenêtre fermée
Au chaud dans la lumière  



Jean-Charles FONTI

Voyage connard
Ta princesse est en eau
Dans tes rêves en papier 



Jean-Charles FONTI

Le chat est parti
Juste la nuit
Ne m’empêchez pas de le voir



Jean-Charles FONTI

Un ange passe
j’l’épingle
j’le colle au mur
encadré



Jean-Charles FONTI

j’comprends pas le vertige
m’donne des ailes
et je vis le contraire

Jean-Charles FONTI

Une trace 
Sur le sable dans les étoiles
fugaces

Jean-Charles FONTI

On se marche dessus
On se dépasse
Elle m’aboie

Jean-Charles FONTI

La vitre miaule son
Cœur
Quand elle tire les doigts dessus

Jean-Charles FONTI

Des fils partout vers là bas
Des spaghettis plein les yeux
À presque midi 

Jean-Charles FONTI

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