Jamais nous n’aurions dû nous revoir

Jamais nous n’aurions dû nous revoir, cette première
rencontre avait été “mémorable”. Nous nous étions
laissés emporter par nos rêves d’amour au long
cours. Marins d’eau douce, nous n’avions pas vu se
lever le vent, la tempête en mer. Alors quand nous
nous sommes retrouvés, subsistait toujours l’ombre
de ces gouffres profonds creusés par les vagues qui
risquaient de nous engloutir et pourtant : une
étincelle a jailli des braises encore ardentes.

Marie-Amélie Rigal

13 réflexions au sujet de « Jamais nous n’aurions dû nous revoir »

    1. A votre demande très cher, en voici un autre :
      A ceux qui aiment l’emportement de [la mer,
      Je voudrais dire : notre mer est en [colère
      Car nous autres, êtres humains [aurions eu l’air
      De ne pas écouter les cris de notre [mère

      Lors, que faire ? cesser notre vie si [pressée ?
      Ce type de questions semblent nous [entêter
      Dès que nous sommes nés, petits à la [tétée
      Mais aucun de nous ne trouve que [c’est assez

      Hardis moussaillons, l’heure est [plutôt à l’audace
      Point de retraite ou de dispersion, [levons
      L’ancre et ensemble, n’accusons point [les Daces

      Ou tout autre ancêtre qui, bien avant [nous
      Eut pu être coupable, à nous seul le [devons
      De nous être fourvoyés, pauvres de [nous

  1. C’est le poème que j’ai le plus apprécié en découvrant tes écrits.

    Il l’a touché 🙂

    Bonne continuation et encore merci pour la découverte !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *